LIEU: 1986 Arolla
ANNÉE DE REALISATION: 2011
REMIS LORS DU: Prix Lignum 2012
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ESSENCE DE BOIS MAJORITAIREMENT UTILISÉE: Mélèze
DÉTAILS DU PROJET: Transformation
PORTEUR DU PROJET : Galletti Matter architectes EPFL FAS SIA, Claude Anne-Marie Matter Galletti, LausanneARCHITECTE/PLANIFICATEUR: Galletti&Matter,architectes, Claude Anne-Marie Matter Galletti, Lausanne
EXÉCUTION DES TRAVAUX EN BOIS : Dénériaz SA, Roh Jean-René, Sion
INGÉNIEUR: Charpente Concept, Reto Emery Büchi - Emery - Meylan - Villar, Morges
DESCRIPTIF :
La réflexion générale qui se reflète dans cette réalisation est une réflexion de fond. Pourquoi fait-on les choses d’une manière au lieu d’une autre. Chaque élément a été soumis à cette question et le résultat en est la réponse. Sous-jacent à cette question celle du minimum nécessaire pour remplir des conditions de conforts et d’usage.
Ici, on ne construit pas sur la copie du passé. Il est possible de respecter le patrimoine en le faisant évoluer. L’utilisation de matériaux locaux est garant de cette continuité.
A l’heure du pastiche, du faux-vieux, des faux semblants et des fausses apparences, la rénovation de ce mayen prend la position claire d’exprimer le bois en tant que matériaux de protection de la nouvelle isolation. L’ancienne partie en excellent état, composées de pièces de madriers de 50 à 60 cm de section est montrée telle quelle comme témoignage qu’il est possible de construire en bois massif sans faux-semblants.
Le bois neuf reprend comme référence dimensionnelle la hauteur des madriers traditionnels de l’ancienne grange, de section inférieure dont la variation se fait en posant, en quinconces et alternées, des planches de bois massif de 27 mm d’épaisseur.
Quant à la matérialisation de la toiture en pierre, elle est imposée par le règlement. L’attention a été portée sur la finesse des avant-toits en mettant en port à faux la pierre et le lambrissage en décalage. A l’intérieur tous les revêtements sont en mélèze hormis le sol de la cuisine, de la salle de bain et des murs soutenant l’escalier qui sont revêtus de petites ardoises noires standards. Seule la pose exprime une légèreté dans l’expression des joints légèrement décalés. La dalle entre les étages est en bois lamellé collé. Pas de couche d’isolation phonique, ni de chape ni de couches d’usures inutiles, lorsqu’une même famille habite les deux étages. Cette intervention repousse la construction à sa plus simple expression, un toit pour ses habitants.
La réflexion générale qui se reflète dans cette réalisation est une réflexion de fond. Pourquoi fait-on les choses d’une manière au lieu d’une autre. Chaque élément a été soumis à cette question et le résultat en est la réponse. Sous-jacent à cette question celle du minimum nécessaire pour remplir des conditions de conforts et d’usage.
Ici, on ne construit pas sur la copie du passé. Il est possible de respecter le patrimoine en le faisant évoluer. L’utilisation de matériaux locaux est garant de cette continuité.
A l’heure du pastiche, du faux-vieux, des faux semblants et des fausses apparences, la rénovation de ce mayen prend la position claire d’exprimer le bois en tant que matériaux de protection de la nouvelle isolation. L’ancienne partie en excellent état, composées de pièces de madriers de 50 à 60 cm de section est montrée telle quelle comme témoignage qu’il est possible de construire en bois massif sans faux-semblants.
Le bois neuf reprend comme référence dimensionnelle la hauteur des madriers traditionnels de l’ancienne grange, de section inférieure dont la variation se fait en posant, en quinconces et alternées, des planches de bois massif de 27 mm d’épaisseur.
Quant à la matérialisation de la toiture en pierre, elle est imposée par le règlement. L’attention a été portée sur la finesse des avant-toits en mettant en port à faux la pierre et le lambrissage en décalage. A l’intérieur tous les revêtements sont en mélèze hormis le sol de la cuisine, de la salle de bain et des murs soutenant l’escalier qui sont revêtus de petites ardoises noires standards. Seule la pose exprime une légèreté dans l’expression des joints légèrement décalés. La dalle entre les étages est en bois lamellé collé. Pas de couche d’isolation phonique, ni de chape ni de couches d’usures inutiles, lorsqu’une même famille habite les deux étages. Cette intervention repousse la construction à sa plus simple expression, un toit pour ses habitants.
WEBSITE:
www.galletti-matter.ch
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