LIEU: 1814 La Tour-de-Peilz
ANNÉE DE REALISATION: 2013
REMIS LORS DU: Prix Lignum 2015
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ESSENCE DE BOIS MAJORITAIREMENT UTILISÉE: Epicéa
DÉTAILS DU PROJET: Construction neuve
PORTEUR DU PROJET : , Guy Trottet Nicolas Frohlich, GenèveARCHITECTE/PLANIFICATEUR: , Guy Trottet Nicolas Frohlich, Genève
EXÉCUTION DES TRAVAUX EN BOIS : Menuiserie Di Gisi, Giovanni Di Gisi, Vernier
INGÉNIEUR: Haldi sarl, Robert Haldi, Carouge
DESCRIPTIF :
Construction de deux maisons contigües à ossature apparente.
Situation.
La parcelle est située sur le versant nord-ouest d’une colline à la Tour-de-Peilz. Elle est délimitée dans sa partie basse par un cordon boisé qui longe une petite rivière. De la partie haute, la vue s’étend sur les Alpes et le lac Léman. Les maisons sont décalées d’un demi-niveau pour suivre la pente naturelle du terrain. Elles ont une typologie inversée: les espaces de jour de la maison du bas sont à l’étage et ceux de la maison du haut sont au rez-de-chaussée. De cette manière les deux logements jouissent d’une vue équivalente, soit de la loggia de la maison la plus basse soit de la terrasse de la maison du haut. Un sous-sol semi enterré abrite les locaux communs, buanderie, chaufferie, atelier et les caves.
Exprimer la structure.
La volonté des architectes d’exprimer et de rendre lisible la structure du bâti a conduit à laisser l’ossature apparente. Celle-ci est constituée de montants en bois lamellé-collé, d’une corniche reposant sur une traverse et d’un soubassement qui sert de plinthe technique. La largeur des modules a été calculée pour que les éléments puissent être mis en place au chantier sans moyen de levage particulier. Le contreventement est assuré par un panneau d’épicéa 3 plis qui sert aussi de frein vapeur.
Afin de donner à la construction une plus grande inertie thermique sans pour autant augmenter la hauteur statique des dalles d’étages, un système de dalle collaborante a été mis en œuvre: les solives travaillent en traction alors qu’une dalle de béton reprend les efforts de compression.
Le mur mitoyen entre les deux maisons est en béton.
Les façades sont revêtues d’un bardage brut de sciage qui accroche la lumière. Dans son épaisseur, des volets coulissants sont placés au droit des fenêtres.
La toiture est végétalisée.
Limiter l’énergie grise et l’énergie d’exploitation.
L’objectif de la construction cherche à minimiser le plus possible les dépenses d’énergie de construction et d’exploitation. Pour cela les matériaux les moins industrialisés ont été retenus de préférence : isolation végétale de chanvre et lin, planchers et sous-couches en mélèze ou épicéa massif, isolation phonique en laine de bois, BLC de provenance régionale, bardage en mélèze brut de sciage, etc.
Le chauffage et l’eau chaude sanitaire sont assurés par 18 m2 de capteurs solaires chargeant un accumulateur de 2,6 m3, une chaudière à granulé de bois sert de chauffage d’appoint.
Construction de deux maisons contigües à ossature apparente.
Situation.
La parcelle est située sur le versant nord-ouest d’une colline à la Tour-de-Peilz. Elle est délimitée dans sa partie basse par un cordon boisé qui longe une petite rivière. De la partie haute, la vue s’étend sur les Alpes et le lac Léman. Les maisons sont décalées d’un demi-niveau pour suivre la pente naturelle du terrain. Elles ont une typologie inversée: les espaces de jour de la maison du bas sont à l’étage et ceux de la maison du haut sont au rez-de-chaussée. De cette manière les deux logements jouissent d’une vue équivalente, soit de la loggia de la maison la plus basse soit de la terrasse de la maison du haut. Un sous-sol semi enterré abrite les locaux communs, buanderie, chaufferie, atelier et les caves.
Exprimer la structure.
La volonté des architectes d’exprimer et de rendre lisible la structure du bâti a conduit à laisser l’ossature apparente. Celle-ci est constituée de montants en bois lamellé-collé, d’une corniche reposant sur une traverse et d’un soubassement qui sert de plinthe technique. La largeur des modules a été calculée pour que les éléments puissent être mis en place au chantier sans moyen de levage particulier. Le contreventement est assuré par un panneau d’épicéa 3 plis qui sert aussi de frein vapeur.
Afin de donner à la construction une plus grande inertie thermique sans pour autant augmenter la hauteur statique des dalles d’étages, un système de dalle collaborante a été mis en œuvre: les solives travaillent en traction alors qu’une dalle de béton reprend les efforts de compression.
Le mur mitoyen entre les deux maisons est en béton.
Les façades sont revêtues d’un bardage brut de sciage qui accroche la lumière. Dans son épaisseur, des volets coulissants sont placés au droit des fenêtres.
La toiture est végétalisée.
Limiter l’énergie grise et l’énergie d’exploitation.
L’objectif de la construction cherche à minimiser le plus possible les dépenses d’énergie de construction et d’exploitation. Pour cela les matériaux les moins industrialisés ont été retenus de préférence : isolation végétale de chanvre et lin, planchers et sous-couches en mélèze ou épicéa massif, isolation phonique en laine de bois, BLC de provenance régionale, bardage en mélèze brut de sciage, etc.
Le chauffage et l’eau chaude sanitaire sont assurés par 18 m2 de capteurs solaires chargeant un accumulateur de 2,6 m3, une chaudière à granulé de bois sert de chauffage d’appoint.